Il y a 3 ans, je décidais de quitter ma vie stable, toute tracée, et toutes mes possessions matérielles pour faire le tour du monde. Sans date limite. Je voulais juste voyager, tout simplement. Cette décision a été mon premier pas vers le minimalisme. Depuis, je vis avec moins de 200 choses matérielles en permanence avec moi. Voici comment le voyage m’a libéré par le minimalisme.
D’un camion 20m3 à une valise
J’avais tout : le job à 5 chiffres, l’appartement, la voiture la future femme. Les meubles, et tout ce qui va avec.
Puis a eu lieu la prise de conscience. L’envie d’autre chose que tout ça. Non, le rêve de mes parents ne serait pas mon rêve. Je n’avais jamais rêvé de tout cela. Je rêvais d’expérience, de vie, de rencontres, d’amour. Pas de voiture, d’appartement, de table de salon et de télévision. Et surtout pas d’accumuler l’argent et les affaires.
Du coup, j’ai décidé de tout lâcher pour voyager. Ma décision était prise, je devais maintenant faire la transition. Du coup, j’ai tout vendu. Cela m’a pris 2 mois. Sans le savoir, c’est à ce moment là que j’ai mis un premier pas dans le minimalisme.
Je ne savais pas réllement de quoi il s’agissait, mais ma vie était passée d’un camion 20m3 à une valise. Et il n’y avait rien d’autre.
Je me suis débarrassé de tout le superflu, et il y en avait ! Mais je ne m’en rendais pas encore compte.
C’est au fil du temps que j’ai pris conscience de l’impact de m’être délesté de tout ces objets sur ma vie, mon état d’esprit, ma vision des choses, ma légèreté, la fin du stress, mon changement de rapport à l’argent et au matériel, mon rapprochement à l’expérience de vie, mon rapprochement aux autres.
J’ai alors commencé à m’intéresser à ce qu’était le minimalisme en soit, et en lisant tout, j’avais l’impression de lire ma vie des deux dernières années.
D’une valise + un sac à dos à un simple backpack
Je ne me suis jamais senti aussi bien que depuis que je parcoure le monde avec une valise et un sac à dos. Et je ne suis pas en mode backpack : je change de lieu uniquement tous les 6 mois. Cela laisse suffisament de temps pour accumuler du matériel encore et encore. Mais non, je ne le fais pas. J’arrive à résister.
Lors de mon dernier changement d’adresse, je me suis mis le défi de faire rentrer ma vie dans un backpack, pas plus. Abandon de la valise.
C’est marrant puisque depuis 2 ans, j’ai toujours la sensation d’emporter trop d’affaires avec moi, au final. Et pourtant, il a été très difficile de faire la sélection.
Passer d’une énorme valise à un simple backpack n’est pas aisé. Surtout quand on ne fait pas le tour du monde en mode « backpack » comme le veut l’expression mais que l’on s’installe à court terme dans un nouveau lieu.
Pour l’anecdote, j’ai raté une soirée thématique bal de promo car je n’avais pas les habits pour. Comment aurais-je pu les avoir en restreignant mes affaires à l’essentiel ? C’est dommage, mais ma liberté vaut-elle cette soirée ? Je ne pense pas.